On a créé BINDY : une marque de fringues et une communauté en 48h (et après une soirée arrosée)

Deux potes, une planche de kite, un Red Bull et une envie de créer un truc vrai. Voilà comment BINDY est né : une marque de fringues, une vibe, une famille.

Créer une marque quand t’aimes pas les fringues (mais que t’aimes les gens)

J’ai jamais rêvé de mode. Franchement, je pourrais porter le même t-shirt gris toute l’année, ça m’irait très bien. Ce qui compte pour moi, c’est le confort. Ce que je déteste, c’est payer une fringue qui se déforme après deux lavages. Ou un sweat à 70 balles qui tient pas une saison.

Et puis surtout, ce que je cherchais, c’était pas un vêtement. C’était un projet. Un délire. Un truc entre potes. Un truc qui relie les gens.

Tout a commencé avec Billy, une planche de kite, un vent bien calé… et un énorme fou rire

On s’est rencontrés chez MCkiteschool, une école de kitesurf en Belgique. Tous les deux moniteurs. On s’est vite captés : lui, le créatif qui dessine partout, moi qui brand et qui vend. Mais en vrai, on avait tous les deux ce mélange de vision, d’énergie et de débrouille. C’est pour ça qu’on a matché direct.

On a bossé ensemble sur tout le branding de MCKite : l’école, le shop, la commu. Et c’est là que le truc a commencé à germer : "Et si on lançait notre propre marque ?" Pas pour le bling. Juste pour faire des fringues qu’on aimerait porter. Des fringues qu’on aurait envie de filer à nos potes après une session de kite. Des fringues qui racontent une vibe.

En 48h, et après une soirée bien arrosée, c’était lancé. Billy dessinait, je codais. On dormait pas, mais on kiffait.

BINDY, c’est pas juste Billy + Andy

On cherchait un nom. On voulait quelque chose autour de nos sports nautiques, quelque chose qui relie. On avait pensé à "BIND", comme les fixations de snow, puis à "Bindify" (parce que le "fy" c’est stylé en 2020). Et puis… "BINDY" est apparu.

Et là, on a réalisé : ça faisait aussi Billy + Andy. Le nom était tout plié. C’était évident.

On voulait connecter les gens. Comme nous on s’est connectés. Comme on espère que nos fringues connectent d’autres gens entre eux. Autour d’une vibe, d’un style de vie, d’un moment.

Et on a failli l’appeler Bindify, parce que ce petit "fy" à la fin, ça sonnait comme Spotify — tu vois le genre. Mais BINDY s’est imposé. Plus simple. Plus nous.

On a commencé petit. Mais vrai.

Pas de plan business à rallonge. Pas de budget marketing. Juste deux potes, un site bricolé en une nuit (bindy-clothing.com), quelques sweats et beaucoup d’envie.

On a vendu nos premiers t-shirts surtout à nos amis, notre famille, et sur des marchés locaux. C’était lent, artisanal, parfois un peu bancal. Mais c’était nous. C’était BINDY.

Le Spin : la première boutique qui a cru en nous (et qu’on n’oubliera jamais)

Le Spin Cable Park, c’est pas juste un cable park. C’est un lieu de vie. C’est du ride, de l’art, des shows, des rencontres. Et c’est là qu’on a eu notre premier vrai corner physique.

Merci à Cédric, le boss du lieu, pour sa confiance directe.
Merci à Naomi, qui gère la boutique avec goût, qui nous a filé des feedbacks ultra précieux, et qui kiffe vraiment notre univers.

👉 Le Spin, c’est ici : thespin.be
👉 Et pour découvrir Naomi : @naomymel

On pensait lancer une marque. On a trouvé une famille.

Le bouche-à-oreille a fait son taf. Les potes ont embarqué. Les sessions de kite sont devenues vitrines ambulantes. Les cable parks belges (Spin, BCP à Tertre, etc.) ont vu débarquer des sweats BINDY avant même qu’on imprime des flyers.

On a rien forcé. On a juste suivi le flow. Et le flow nous a ramené plein de belles âmes.

Un immense merci à tous les amis qui nous ont soutenus dès les débuts, et à celles et ceux qui sont devenus les premiers ambassadeurs de la marque. Vous avez fait vivre BINDY avant même qu’elle existe vraiment. 💙

2024, c’était pause. 2025, c’est relance.

Ouais, 2024 a été flou. Perso, j’ai pris des vagues dans la tronche et ma vie a subi un redémarrage forcé. Billy est devenu papa. On a appuyé sur pause, mais on a jamais fermé le rideau.

Et là, on revient. Avec une vraie vision.

Ce qu’on veut construire avec BINDY en 2025-2026

• Une collection plus mature, plus stylée, plus solide
• Des textiles choisis avec soin, originaux, durables
• Un nouveau site web qui soit plus qu’un shop : un repère pour la communauté surf, kite et ride en Belgique
  • Tous les cable parks
  • Tous les skateparks
  • Les actus, les events, les shops, les crews

On veut que BINDY devienne un symbole. Pas une marque de masse. Une marque de sens.
Et je l’annonce : ce sera bientôt BINDY WORLD.

Ce que ça m’a appris (et ce qu’on a construit en chemin)

Créer un projet, c’est pas juste faire des ventes. C’est affronter les "ça marchera jamais". C’est douter. C’est se planter. C’est galérer avec une commande perdue, une taille mal imprimée, un site qui plante. Et vendre à perte parce qu’on a mal calculé nos marges ou la TVA. Hahaha.

En vrai, BINDY, ça a aussi été notre terrain d’expérimentation. Tout ce qu’on fait pour les clients avec Studiomaniak – branding, web, print – on l’a d’abord appliqué à nous-mêmes. Et c’est comme ça qu’on a appris encore plus vite. On ne testait pas sur des clients : on testait sur nos propres tripes.

Au début, on bossait avec des fournisseurs européens. Puis on a réinvesti nos premières ventes pour acheter une machine et produire localement, chez nous. C’est pas juste un détail logistique. C’est un choix de cohérence. Un engagement.

Et Billy, faut le dire aussi, il avait ce rêve depuis longtemps : faire une vraie marque. Il avait déjà les visuels dans sa tête. Moi j’avais les plans, les outils, la fougue. Ensemble, on a branché les câbles.

Mais c’est aussi se marrer, apprendre, créer du lien. Voir un pote ou un inconnu porter ton sweat, et te dire : ouais, ça vaut le coup.

Merci 💙

À Cédric, Naomi, et tout le crew du Spin.
À Billy, mon frère de projet, mon mec du visuel, mon pilier.
À tous les ambassadeurs, potes, riders, et gens de bonne vibe qui ont parlé de nous.

Pour finir…

"We can't stop the waves, but we can learn to surf."

On sait pas où ça va. Mais on y va.
Avec vous. Pour de vrai.
C’est ça, BINDY.