Ce que les Accords Toltèques m’ont appris sur moi, les autres et les dogmes invisibles

Les Accords Toltèques, je les avais lus il y a longtemps… mais c’est en les revisitant aujourd’hui que j’ai compris tout ce qu’ils m’avaient appris sur moi, sur les autres et sur les jugements qu’on traîne parfois depuis l’enfance.
Pourquoi je reviens aux Accords Toltèques aujourd’hui
Il y a des livres qui te font l’effet d’un électrochoc. Et puis d’autres qui agissent plutôt comme une goutte d’encre dans un verre d’eau : ils se diffusent lentement, et un jour tu regardes le verre… et ce n’est plus de l’eau claire. Ce livre-là — Les Quatre Accords Toltèques — fait clairement partie de ceux-là.
Il ne m’a pas “changé la vie”, non. Pas de grand retournement de situation hollywoodien. Mais il a changé ma manière de regarder les choses. Il a transformé ma manière d’écouter, de parler, de douter, de ressentir. Et c’est souvent bien plus puissant qu’un changement radical. Parce que c’est un réajustement discret mais profond, comme un compas qu’on recale d’un millimètre… et qui finit par t’emmener à des kilomètres de ta trajectoire initiale.
Petite parenthèse : j’ai complètement oublié de le citer dans mon article sur “Comment j’ai appris à aimer la lecture”. Dans cet article, j’évoque les livres qui m’ont aidé à entrer dans ce monde que je rejetais plus jeune, ce monde de la lecture, du “calme assis”, du silence concentré. Et c’est vrai que dans la liste, ce livre aurait dû y être. Mais franchement… c’était impossible de tout mettre. Il y avait trop de titres qui ont compté. Alors j’ai fait des choix. Et aujourd’hui, en y repensant, je me dis que ça valait carrément un article à part entière. Celui-ci.
Ce qui m’a aussi interpellé, c’est de retrouver ces accords Toltèques dans une formation de coaching. Franchement, je ne m’y attendais pas. Ce n’était pas un “cours de spiritualité” ou un séminaire ésotérique… c’était une formation très concrète, structurée, axée résultats. Et pourtant, bam : les Accords Toltèques. Preuve que ce n’est pas juste un livre à citations Instagram, mais un vrai socle de réflexion et de posture.
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Bref. Ce livre, c’est un compagnon de route. Un genre de GPS intérieur que je n’ai jamais vraiment rangé dans la boîte à gants. Il est resté là, en tâche de fond. Et aujourd’hui, j’ai envie de vous le partager, mais à ma façon. Avec mes mots, mon vécu, mes ratés aussi. On y va ?
“Que votre parole soit impeccable” : la bonne parole, tout simplement
Ah… la parole. La bonne parole, comme j’aime l’appeler.
Celle qui fait du bien. Celle qui élève. Celle qui ne salit pas l’autre dès qu’il a quitté la pièce.
J’ai toujours été très attentif à ça. J’ai vu trop de fois les gens médire, critiquer, casser gratuitement. Et souvent, ces mêmes personnes qui viennent me voir pour “gossiper” sur un tel ou une telle… je sais qu’elles font pareil dès que je pars. C’est mathématique.
Alors moi, j’ai choisi de ne pas jouer à ça. Ou en tout cas, de le remarquer, de le contenir, de le redresser quand je le sens en moi. Est-ce que je suis irréprochable ? Non. Parfois je me laisse embarquer, la conversation s’emballe, et la parole dérape. Mais j’ai ce réflexe de revenir à la ligne. La parole impeccable.
Ce que j’aime, c’est que cet accord, on le retrouve dans quasiment toutes les grandes traditions spirituelles. Chez les chrétiens, les bouddhistes, les musulmans… partout, on t’invite à faire attention à ta langue. Parce que ce qu’on dit, construit ou détruit. Et parfois, ça détruit sans qu’on s’en rende compte.
Pour moi, “que ta parole soit impeccable”, c’est un acte d’élégance.
C’est dire “je suis plus grand que ça”. Et ça change tout.
“N’en faites pas une affaire personnelle” : le piège de l’ego blessé
Bon. Là, on est sur du lourd.
Ce deuxième accord, je le trouve fascinant… mais aussi extrêmement difficile à appliquer.
Parce que moi, quand on me fait une remarque, même constructive, j’ai ce vieux réflexe de le prendre pour moi.
Comme une attaque directe. Comme si j’étais remis en cause, moi, en tant que personne. Pas mon action. Pas mon comportement. Moi.
Et tu sais quoi ? En y réfléchissant, je crois que ça vient de loin.
Depuis tout petit, on m’a collé des étiquettes. “Trop agité”, “trop distrait”, “trop intense”, “il n’arrivera jamais à rien”. Et au bout d’un moment, à force de l’entendre, tu fais tiennes ces phrases. Elles deviennent ton identité. Tu y crois, même si tu veux t’en défendre. Et tu passes des années à essayer de prouver que ce n’est pas vrai.
Mais voilà le piège : tu dépenses une énergie folle à sortir d’une case qu’on t’a mise… au lieu d’aller créer ta propre carte.
Et peut-être que je demandais simplement l’avis aux mauvaises personnes.
Peut-être que si j’avais été entouré, plus jeune, de gens qui fonctionnaient comme moi, on m’aurait dit : “Attends, mec, ce que tu crois être un défaut… c’est une force. Mais t’es juste dans le mauvais décor.”
Et là, BAM. Révélation.
La phrase qui m’a libéré :
“Les paroles des autres parlent d’eux, pas de toi.”
Quand j’ai intégré ça… j’ai commencé à respirer.
(Sincèrement. J’ai même fermé les yeux.)
“Ne faites pas de suppositions” : ma curiosité m’a sauvé
Celui-là, je crois que je l’ai intégré très tôt.
Je ne suis pas du genre à supposer. Au contraire. Je suis beaucoup trop curieux pour ça.
Quand quelqu’un me dit “c’est comme ça”, mon cerveau dit : “Pourquoi ?”
Même à l’école, je posais mille questions. Même quand c’était censé être “évident”. Je disais “1 + 1, ça peut faire 3 non ? Si tu mets une unité devant un miroir ?”. Bref, j’étais relou. Mais pas soumis.
Et aujourd’hui encore, je ne suppose pas. Quand quelqu’un me dit “Untel m’a dit ça sur toi”, je vais demander directement à Untel. Parce que sinon, c’est le téléphone arabe, et moi je déteste ça.
Je préfère poser une question de plus que de tirer une conclusion bancale.
Je préfère être relou… que mal informé.
“Faites toujours de votre mieux” : oui… mais lequel ?
Ce quatrième accord m’a longtemps perturbé.
Parce que oui, je fais toujours de mon mieux. Vraiment. Je donne tout. Je veux bien faire. Je veux que ce soit propre, précis, carré. Et quand j’échoue, je suis le premier à remettre en question ce que j’ai fait.
Mais est-ce que je me dis “j’ai fait de mon mieux” ?
Pas souvent.
Je me dis plutôt : “Tu aurais pu mieux faire.”
Et là, le piège se referme.
Ce que j’ai compris, c’est que “faire de son mieux” n’a rien à voir avec atteindre un objectif.
C’est une posture. C’est dire : “Aujourd’hui, avec ce que j’avais dans le ventre, dans la tête et dans le cœur… j’ai donné ce que je pouvais.” Et basta.
Ce n’est pas une invitation à la médiocrité. C’est une autorisation à être humain.
Et ça… j’en avais besoin.
“Soyez sceptique, mais apprenez à écouter” : l’accord miroir
Ce cinquième accord, je l’aime vraiment beaucoup. Il est plus subtil, plus “mental”. Mais il vient recoller toutes les pièces.
Je suis naturellement sceptique. Je ne crois pas tout ce qu’on me dit. Je ne prends pas les phrases des gens comme des vérités. Mais j’écoute. Et je cherche. Je vérifie. Parfois même, je note dans ma tête, et je vais faire des recherches plus tard. Parce que j’ai besoin de comprendre.
Et là, arrive une phrase qui m’a remué :
“Ne crois pas aveuglément… même ce que tu penses de toi.”
Wow.
Parce que oui, on remet en question ce que les autres disent.
Mais quand est-ce qu’on remet en question ce qu’on se dit à soi-même ?
C’est là que j’ai compris un autre mot : dogme.
Avant je parlais surtout de paradigme. Je disais “chacun vit dans son paradigme”. Et c’est vrai. Mais parfois, un paradigme devient tellement rigide… qu’il se transforme en dogme inconscient.
Un dogme, c’est quand tu ne sais même plus que tu crois à quelque chose. Tu le vis comme une vérité. Tu ne l’interroges plus.
Et ce cinquième accord, il te dit : pose la question, même à tes propres certitudes.
Repenser les forces, faiblesses et contextes
Un jour, ma copine m’a dit un truc que j’ai trouvé très beau.
Elle m’a dit :
“Je préfère parler de forces et de faiblesses, pas de différences.”
Et ça m’a fait tilt.
Parce qu’en réalité, ce qu’on appelle “différence”, c’est juste une aptitude qui ne rentre pas dans la norme du moment.
Mais si tu changes le décor, la “différence” devient une force.
Alors aujourd’hui, je préfère dire :
Ce ne sont pas mes aptitudes qui sont un problème.
Ce sont les contextes qui n’étaient pas faits pour moi.
Et ça change tout.
Ce que j’ai envie de transmettre
Je n’écris pas ça pour t’enseigner quoi que ce soit.
J’écris ça parce que j’en ai besoin.
Et si ça résonne chez toi, alors on avance un peu ensemble.
Les Accords Toltèques, ce n’est pas juste un “bouquin de dev perso” à la mode.
C’est un kit de survie mentale, un système d’auto-réglage. Un miroir, parfois inconfortable. Mais toujours juste.
Si tu as grandi avec l’impression d’être “trop” ou “pas assez”…
Si tu as essayé de rentrer dans des cases pendant des années…
Alors peut-être que tu n’étais pas le problème.
Tu étais peut-être juste ailleurs.
Et maintenant, tu as le droit de créer ton propre cadre.
Et toi ? Une invitation à la réflexion
Quelques questions à creuser seul… ou à partager en commentaire :
- Quelles pensées sur toi-même ne sont peut-être pas les tiennes ?
- Quel accord Toltèque résonne le plus fort en toi, là maintenant ?
- Est-ce que tu vis encore avec des dogmes invisibles ?
- Et si ta “différence”… c’était ton superpouvoir mal orienté ?
📘 Notes de lecture & ressources
Tu veux lire (ou écouter) les Accords Toltèques ? Voici mes liens préférés :
- 📗 Le 5e Accord Toltèque : sur Amazon
- 📘 Vivre les 4 Accords au quotidien : sur Amazon
- 🎧 Audible (je l’utilise tout le temps pour écouter mes lectures) : Lien Audible
- 📱 Kindle (pratique quand t’es nomade ou que t’as pas envie d’un gros livre dans le sac) : Lien Kindle Paperwhite
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Bon, allez, je continue à explorer...
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